Marmaille

Une gamine, rien qu'une gamine

Lundi 22 novembre 2010 à 14:46

 Horreur et damnation, un exposé par jour sur 4 jours c'est... beaucoup !
Mais cela n'empêche la procrastination de triompher ! Surtout quand, flânant à la FNAC, je tombe sur une tablette graphique en démonstration ! Résultat, j'ai fait attendre  une heure ma chère FORPRONU, mes supers dessins animés anti-coco pendant la guerre froide, mon présidentialisme dans le monde occidental préféré et enfin mon cher "l'UE doit elle disposer de capacités militaires" ?

Sinon avec la souris ces derniers temps ça donne plutôt ça :


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Sur ce, jm'en vas manger mon bouquin de droit... Pour le fun :p

Samedi 28 août 2010 à 22:23

Les chaos du vieux van... La chaleur moite du soleil, les écharpes de brumes sur le mont Liban. Le vent qui me bat le visage. Moi qui boit, dévore le paysage vallonné qui m'entoure. La musique, les rires. Charlie qui lâche le volant dans un grand éclat de rire. Pauline et moi : "La route !!" Les voitures grisées de vitesse. Mes amis m'entourent, le pays m'envoûte.

La guerre, cachée dans les ruines, dans les souvenirs, dans ces barrages militaires me fait un signe furtif. Je lui lance un regard noir, lui impose le silence. Elle est finie, elle n'a plus rien à faire ici. A part se taire, disparaitre. Les laisser en paix.

Beyrouth, elle, en profite. Elle se rit de tout, et surtout elle vit !

Je me penche à nouveau, le vent chaud me saisit. Il me souffle à l'oreille un mot, simple : Liberté

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Mercredi 28 avril 2010 à 20:12

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L'odeur du chlore chatouille mes narines. Une sorte de fraicheur artificielle. Une entrée tarif réduit s'il vous plaît. Vestiaires.Je me change dans une cabine exiguë. Douche trop chaude. Je met mon bonnet, il m'entrave les tempes. M'empêche de penser. Tant mieux je suis là pour ne plus penser à rien. Doucement je m'enfonce dans l'eau tiède du bassin. Je ne nage pas particulièrement bien, ni particulièrement mal. J'évite une baleine qui ne semble pas avoir compris comment nager dans une ligne de natation. Quelques gnomes chahutent à côté.

Je m'enfonce encore et encore dans le chlore. Au fond du bassin on voit tout, on n'entend rien. Et je nage au fond, jusqu'à sentir mes poumons oppressés, jusqu'à ce que l'eau me monte à la tête, jusqu'à ce que la fureur muette de mon corps, privé d'air, me crie de remonter. Mon pied touche le fond du bassin, me propulse et je déguste avidement l'air que j'ai retrouvé.

Douche trop chaude. Sans mon bonnet mes pensées reviennent. J'enfile à nouveau ma peau. Disant pour un temps au revoir à mes écailles.

Mercredi 28 avril 2010 à 19:52

D'un geste mécanique je fais tourner avec mon pouce, ma bague à mon auriculaire.

Je passe une main dans mes cheveux, mordille ma lèvre.
Je fais cliqueter mes bracelets.

Et négligemment dessine, du bout de ma fourchette avec un peu de chocolat, un oeil, une main, une silhouette, sur le bord de mon assiette.


Puis mes yeux retournent au spectacle abrutissant de l'écran de télévision... un jour d'ennui...

Lundi 19 avril 2010 à 22:01

Paris douce fureur
Paris sanglante beauté
Paris modernité antique
Paris misérable glorieuse

                                                     Paris que l'on hait

                                                                                                                  Paris que j'aime


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