Marmaille

Une gamine, rien qu'une gamine

Mardi 13 juillet 2010 à 23:13

  

              La fuite de la Lune
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             To outer senses there is peace,

            A dreamy peace on either hand
            Deep silence in the shadowy land,
Deep silence where the shadows cease.                             

            Save for a cry that echoes shrill
     From some lone bird disconsolate;
       A corncrake calling to its mate;
              The answer from the misty hill.

          And suddenly the moon withdraws
              Her sickle from the lightening skies,
          And to her sombre cavern flies,
             Wrapped in a veil of yellow gauze.



                                                                             

                                                                             
Oscar Wilde





Vendredi 9 juillet 2010 à 18:40

LES LARMES DE L'ASSASSIN
Les Larmes de l'Assassin, vous ne savez pas au juste pourquoi il les verse au début, sur quoi elles tombent. Puis au fil de ce livre merveilleux on tente avec lui de les comprendre, on le voit aimer, on voit le petit lui faire confiance. Anne Laure Bondoux par des mots simples vise juste, pas d'étalage de niaiseries, ni de bon sentiments à excès. Pas de Marc Lévyrie© (Tout les droits de cette expression sont exclusifs à moi même =p). Bref un livre à ne pas fermer avant d'avoir fini de l'avoir lu.
http://www.decitre.fr/gi/57/9782747007757FS.gif
L'OMBRE DU VENT
Cet autre roman, je ne l'ai pas lâché avant de savoir le pourquoi du comment, tiraillée entre l'envie de savoir la suite et celle que les mots de Zafon résonnent encore un peu. L'ombre du vent c'est le roman d'un roman, mais c'est surtout le roman d'un lecteur : les librophages comme moi savent apprécier ce héros qui se jette et se projette dans l'imaginaire d'une histoire, entre les caractères et l'odeur poussiéreuse d'un livre. Un livre qui vous choisi autant que nous le choisissons. L'histoire c'est celle du héros: Daniel et celle d'un poète maudit: Julian, qui se mêlent jusqu'à la confusion. On se retrouve bringuebalé à la suite du jeune Daniel et avec lui on retrace peu à peu l'histoire de Julian. Le tout, à travers l'écriture magnifique et sombre de Zafon qui nous  plonge dans un univers où la lecture est religion et où celle ci pousse à la passion, au crime, à la folie et même à l'auto-destruction.
http://www.stekhouse.ch/blog/images/OmbreDuvent.jpg

Alors le premier qui se pointe à la librairie où je fais mon stage et qui me demande un Lévy ou un Musso ou un Twilight je l'EGORGE !!


Lundi 12 avril 2010 à 22:08

" Emmenez Irina Nikolaevna où vous voudrez.... Le fait est que Constantin Gavrilovitch vient de se tuer."

De l'art dans de l'art.

Une mort silencieuse.
http://www.dlptheatre.net/info/la_mouette/images/affiche_mouette.jpg
Une pièce de théatre sur le théatre. 

J'aime la littérature russe. J'aime sa musique, ses danseurs. J'aime son peuple violent, étonnant, froid comme les pierres de la Forteresse, bouillant comme un Samovar. Un peuple dont on veut tout connaitre mais dont on ignore tout. Les Tyrans, les Rêveurs, les Calculateurs, les Amoureux, tous se sont côtoyés dans ce pays où les soleils de nuit réchauffent les déserts de marbre et de glace.

J'aime son ennemie, qu'elle a oppressée, mais jamais brisée. La Pologne. Pays d'insurgés perpétuels, pays au destin sanglant. Mais pays qui résiste malgré tout. Elle disparait sans cesse sous les coups de crayons des géographes, mais elle resurgit et les nargue sous la plume de ses amoureux. Sous le pinceau d'un Rembrandt. Sous la chemise d'un résistant.


Je ne suis plus Irlandaise aujourd'hui, je suis Slave.


*Et je suis dans la merde pour mon interro d'histoire, ne nous voilons pas la face ^_^*

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